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Ci-dessous,
les romans traduits de l'arabe par Khaled Osman, affichés sous
forme détaillée. Pour
les
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liste, cliquer ici...
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Titre
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Description
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Editions
Actes Sud, septembre 2017.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Nissâ' al-Karantina, 2014).
La presse en parle
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Saga
familiale sur trois générations dans une Alexandrie parallèle et
secrète, Les Femmes de Karantina offre une galerie de personnages
truculents tous plus en délicatesse avec la loi les uns que les autres.
Traitement iconoclaste des mythes, maniement audacieux de la langue,
humour féroce, Nael Al-Toukhy dynamite la tradition et la légende avec
une énergie contagieuse.
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Editions
Liana Levi, mars 2015.
Roman
traduit de l'arabe (Yémen) par Khaled Osman, en collaboration avec Ola Mehanna (orig. Horma, 2013). L'édition française de ce roman a obtenu en septembre 2015 une mention spéciale décernée par le jury du Prix de la littérature arabe créé par l'Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère.
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
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À
quoi bon ce corps? se lamente l’héroïne de ce roman, en égrenant ses
souvenirs. Élevée dans une famille yéménite traditionnelle, elle a
grandi sous le joug des préceptes et des interdits. Soumission ou
transgression, elle n’a pas d’autre choix. Loula, sa sœur aînée, qui se
sert de ses charmes pour vivre, a choisi la rébellion et l’initie, en
cachette, à la sexualité. Quant à son frère, il délaisse Marx pour Dieu
et l’entraîne dans le djihad, jusqu’en Afghanistan. Entre religion et
frustration, elle suivra son inexorable destin...
Un portrait brûlant, dérangeant, d’une femme brisée par une société hypocrite..
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Editions Albin Michel, janvier 2014.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. 'Azâzîl, 2010)
L'original de ce livre avait obtenu en 2009 le Prix International de la Fiction Arabe ("Arabic Booker").
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
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Quel
est ce mystérieux manuscrit découvert par des archéologues dans un
coffret en bois, perdu au milieu des ruines, non loin d’Alep? Quelles
terribles vérités contenait-il pour avoir été ainsi abandonné à
la garde des siècles? Traduit de l’araméen, il apparaît comme
l’autobiographie d’un moine-médecin venu de Haute-Égypte dans la
première moitié du Vème siècle: Hiba.
En arrivant à Alexandrie, Hiba croyait que cette seconde Rome lui livrerait les lumières de la foi
chrétienne et des sciences grecques. Mais, à l’heure où triomphe
le christianisme jadis
persécuté, il assiste aux ravages du fanatisme religieux. Du lynchage de la philosophe
platonicienne Hypatie à la destruction des trésors culturels païens,
des complots contre les «hérétiques» à la mainmise de l’Empire sur
l’Église, Azazel, le démon de la haine et de la
division semble s’être emparé du monde. Et de l’âme d’Hiba, assailli
par le doute depuis qu’il a rencontré la belle païenne Octavie...
Sur fond de conflits théologiques et de luttes fratricides, le roman de
l’Égyptien Youssef Ziedan, Grand Prix international du roman arabe,
mêle mystique, violence et sensualité dans une fresque vertigineuse des
premiers temps de la Chrétienté.
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de
Raja AlemEditions Stock ("La Cosmopolite Noire"), octobre 2012.
Réédition en poche (Points), janvier 2014.Roman
traduit de l'arabe (Arabie Saoudite) par Khaled Osman, en collaboration avec Ola Mehanna (orig. Tawq al-Hamâm, 2010)
L'édition française a obtenu en octobre 2013 le Prix spécial du Jury du prix Violeta Negra remis à l'occasion du festival Polars du Sud à Toulouse.
L'original de ce livre avait obtenu en 2009 le Prix International de la Fiction Arabe ("Arabic Booker").
La presse en parle Les lecteurs en parlent
Les libraires et bibliothécaires en parlent
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Une
femme est retrouvée nue, assassinée, le visage défoncé, dans un passage
de La Mekke. Cette affaire émeut profondément les habitants de ce
quartier et vient réveiller de lourds secrets de famille, d'amours
interdites, mais aussi de malversations financières, au sein d'une
ville dont l'architecture et le patrimoine religieux excitent la
convoitise des sociétés immobilières. L'inspecteur Nasser est chargé de l'enquête, ce qui rompt pour un temps sa routine et sa solitude. Afin
d'identifier la victime, il plonge dans les existences tourmentées de
deux femmes portées disparues, 'Aicha et 'Azza. Institutrice répudiée par
son mari, 'Aicha entretenait en effet une correspondance amoureuse avec
un kinésithérapeute allemand, dont l'inspecteur se délecte. En même temps, il
parcourt le journal intime de Youssef, jeune historien amoureux de
l'architecture de La Mekke tout autant que de 'Azza, jeune femme
déterminée à ne laisser aucun sentiment l'asservir. Mais Nasser va croiser des fantômes plus inquiétants. La
corruption règne dans cette ville tiraillée entre ses traditions
ancestrales et l'élan brutal vers la modernité. La Mekke semble se
confier au lecteur, en révélant les enjeux complexes dont elle fait
l'objet. Et très vite, on comprend que c'est le coeur sacré de cette
ville, la Kaaba, qu'il faut sauver. Donnez votre avis
Edition brochée 
Edition de poche 
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Editions Robert Laffont, septembre 2012.
Roman
traduit de l'arabe (Syrie) par Ola Mehanna et Khaled Osman (orig. Al-çamt wal-çakhb, 2004)
La presse en parle Les lecteurs en parlent
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"Je vous en supplie, trouvez-moi un nom approprié à ce que nous sommes en train de vivre? - Un nom approprié? C'est tout ce que vous attendez de moi? Surréaliste. C'est ça, le mot qui convient."
Une
journée dans la vie de Fathi Chin, écrivain célèbre interdit de
publication par le Chef suprême de son pays (un pays qui pourrait
être... la Syrie). Ce jour-là, on célèbre les vingt ans de pouvoir du
despote: sous un soleil de feu, des milliers de personnes défilent en
hurlant des slogans, des haut-parleurs braillent en boucle les discours
du dictateur et les miliciens, hors d'eux, s'acharnent sur la foule.
Emporté par le mouvement, harcelé par la milice, assourdi par le
tintamarre, Fathi est balloté d'un lieu à un autre dans un maelström de
plus en plus extravagant. Il
ne reste donc à Fathi qu'un seul havre ou se mettre hors d'atteinte du
pouvoir : l'appartement de Lama, sa maîtresse, ou règne un calme d'une
autre époque. Là, dans le bonheur de l'amour et dans l'exultation des
corps, Fathi croit trouver les éléments qui forgent la liberté. Mais
comment savoir si, à l'instar du reste, ce dernier refuge n'est pas une
illusion? Comment être sûr qu'il ne s'agit pas d'un rêve éveillé qui, à
tout moment, peut basculer dans la cauchemar? Donnez votre avis
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Editions Actes Sud, paru en mai 2012.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Khawr al-gammâl, 2009)
La presse en parle Les lecteurs en parlent
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Mourant
de soif, une caravane bédouine erre dans le désert : son guide, le sage
de la tribu, a confié à son fils la garde du chameau "porteur d'eau",
mais celui-ci, profitant d'un moment d'inattention du
garçon, disparaît dans la nature. Quelques jours plus tard, comme par
miracle, la caravane se retrouve dans un ravin à la végétation
luxuriante où elle s'approvisionne en eau avant de poursuivre son
chemin. Cependant, pour le punir, ou peut-être pour lui permettre
de se racheter, le cheikh oblige son fils à rester sur place en
compagnie d'une chamelle blessée... Ainsi commence, telle que la
rapportent les anciens, la légende du chamelier : son mariage avec la
fille du berger enlevé par les djinns, l'aménagement par ses soins du
ravin et, surtout, son engagement de bon voisinage avec le peuple des
serpents.
Le réalisme fantastique d'Aboukhnegar se situe au
croisement de trois traditions : la mythologie de l'Egypte ancienne,
les légendes bibliques et leurs prolongements coraniques, l'étrange et
le merveilleux araho-musulmans. Aussi ce roman peut-il se lire à la
fois comme un conte populaire et comme une fable philosophique sur le
péché originel, la chute et l'impossible rédemption.
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Editions
Liana Levi, octobre 2011.
Roman
traduit de l'arabe (Yémen) par Ola Mehanna et Khaled Osman (orig.
Al-Yahoudi al-hâli, 2009)
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
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Ce roman
raconte la passion enflammée d'une Musulmane et d'un Juif dans
le Yémen du dix-septième siècle, pris dans la tourmente
des événements religieux et politiques..
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Edition de poche 
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Editions
du Seuil, mars 2011.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Khulsat al-karâ,
1996, & Rachahât al-Hamrâ', 2003)
La presse en parle
La radio en parle: émission
"Littérature sans frontières" avec Gamal Ghitany
(audio partie 1)
(audio partie 2)
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"Elle
était là, exactement comme je l’avais découverte au cœur de la canicule
de Haute-Égypte, dans la même robe pourpre qui, d’une certaine manière,
s’accordait avec sa peau rosée. (...) J’ai senti monter en moi une musique
envoûtante, passage d’un muwachah arabo-andalou auquel se mêlait la
mélodie d’un bachraf
turc, le tout agrémenté du souffle d’un ney
des vallées profondes. Je tremblais de tout mon corps, conscient d’être
à la lisière d’une contrée nouvelle, d’un tournant imprévu du chemin,
d’une route que je n’avais jamais empruntée auparavant. C’était une
sensation extrême, mêlant le paroxysme de l’émotion à la menace de l’anéantissement."
Cet
ouvrage rassemble le premier et le troisième volume de la série des
Carnets, dont le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième volume
sous le titre Les Poussières de l'effacement.
Si le premier des deux carnets s'apparente plutôt à une exploration
géographique de la sensualité féminine (qui, à partir du vieux Caire,
nous emmène de l'Andalousie à la Russie, en passant par l'Asie centrale
et le Maroc), le second dérive du souvenir obsédant de Hamra (femme
singulière rencontrée dans son enfance qui l'a marqué au point que
nombre des femmes croisées dans la suite de son parcours amoureux lui
apparaîtront comme de simples répliques de ce séisme premier). Malgré
leur approche différente, les deux carnets sont unis par un même
souffle et écrits dans le style unique qui fait toute la force de
l'oeuvre de Ghitany: juxtaposition de récits courts et denses ciselés
dans une langue riche et méditative..
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Editions
Actes Sud, février 2010.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. An takoun 'Abbas
el-'Abd, 2005)
La presse en parle
Une étude parle de la traduction
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Vendeur
à l’Amerco Video Club – autrement dit “esclave électronique asservi
à l'empire de Bill Gates” – le narrateur appartient à cette génération
parvenue à l’âge adulte au moment où son pays n'a plus d'idéal
politique. Après avoir grandi sous la férule d’un oncle psychanalyste,
il mène dans la métropole cairote une existence tourmentée, jusqu'au
jour où il fait la rencontre de ‘Abbas el-‘Abd, un nihiliste convaincu.
Celui-ci
lui livre sa vision de la vie à travers de percutants aphorismes et,
sous prétexte de le sortir de son isolement social, lui transfère
généreusement ses conquêtes féminines. Il l'incite ainsi à rencontrer
simultanément deux d’entre elles à deux étages différents du même établissement.
Si toutes deux se prénomment Hind, l’une est une jeune fille plutôt
embourgeoisée quand l’autre est réduite par une société machiste à la
condition de “serpillière”... Toutes les cartes sont brouillées et,
dans cette Egypte chaotique vouée aux dieux du commerce, la schizophrénie
vient se nicher où on ne l’attend pas...
Devenu
le roman culte de toute une génération, ce livre fait
subtilement usage d'une langue inspirée des nouveaux outils de communication
électronique afin de raconter une jeunesse américanisée à outrance,
passablement névrotique, cherchant ses repères dans un pays rongé
par la peur et les frustrations.
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Editions
Liana Levi, septembre 2009.
Roman
traduit de l'arabe (Irak) par Ola Mehanna et Khaled Osman (orig. Al-Hafîda
al-amirikiyya, 2006)
Ce livre fait partie
des trente romans sélectionnés dans le Guide Lire/Virgin
de la rentrée littéraire 2009 et la Fnac l'a élu
parmi ses coups de coeur.
Chapitre
paru dans al-Ahram Hebdo
Présentation
par Nathalie Six (lien vers la vidéo sur Femmes.com)
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
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A l'adolescence,
Zeina a quitté l'Irak pour les États-Unis avec sa famille, son père
étant accusé de conspiration contre le régime de Saddam Hussein. Bien
intégrée à son pays d'adoption mais élevée dans l'amour de son pays
d'origine, elle décide, à l'âge de trente ans, d'y retourner comme interprète
de l'armée américaine. Convaincue par la noblesse de sa mission, mais
un peu honteuse de revenir sous cet uniforme, elle tarde à en avertir
sa grand-mère, veuve d'un colonel de l'armée irakienne. Chargée de traduire
et sensibiliser à la culture arabe les militaires américains, la jeune
femme se rend compte que son rôle va bien au-delà : à son corps défendant,
elle assiste aux interrogatoires ou fait irruption la nuit avec son
unité dans les maisons suspectes...
Le malaise
s'installe. La réprobation aussi, celle de sa grand-mère, des proches,
et plus lourde encore : la sienne...
A travers
ce beau personnage de femme déchirée entre deux identités, l'auteur
brosse une peinture de la vie des Irakiens expatriés en Amérique et
de leur relation fusionnelle avec la mère-patrie. Au ressentiment des
Irakiens de l'intérieur vis-à-vis de l'occupant américain répond la
douleur des familles endeuillées aux Etats-Unis.
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Editions
du Seuil, octobre 2008.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Nithâr
al-mahw, 2005)
Ce livre a remporté
le Prix du Roman Arabe 2009 (décerné par le Conseil
des ambassadeurs arabes en France en partenariat avec l'IMA).
Présentation
et extrait
La presse en parle
Emission
"1 livre, 1 jour" (video)
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Ce nouveau
récit de Ghitany appartient à la série des "Carnets", un grand
projet littéraire qu'il consacre depuis 1997 au thème de la mémoire
et de l'identité. Un homme qui s'approche de la soixantaine, âge fatidique
de la retraite, fait retour sur ce qui a constitué sa vie. Des bouffées
de nostalgie entrecoupées d'interrogations métaphysiques, qui témoignent
d'une insatiable curiosité face aux énigmes de notre existence.
Le livre émouvant d'un homme qui se penche sur tout ce qui l'a marqué.
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Un
Printemps très chaud

de
Sahar Khalifa
Editions
du Seuil, février 2008, roman traduit de l'arabe (Palestine) par Ola
Mehanna et Khaled Osman (orig. Rabi' hâr, 2004)
Ce livre a
obtenu une Mention Spéciale du jury lors du Prix du Roman
arabe 2008.
Il
a remporté le Prix des Lecteurs du Var 2008 (décerné à
un roman français ou étranger traitant de la Méditerranée) après
avoir été plébiscité par les lecteurs, qui
lui ont accordé 70% de leurs suffrages sur plus de cinq cents votes
exprimés.
Extrait
La presse en parle
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Le
blocus de la Cisjordanie par Israël en 2002 et son impact effroyable
sur la population des Territoires Occupés, vus par le regard de la plus
grande romancière palestinienne.
Ahmad
est un jeune garçon un peu bègue mais doté d'un
regard d'artiste et amoureux de Mira, une fillette de la colonie israélienne
voisine; Majid, son frère, se destine à devenir chanteur
de variétés. A travers le parcours contrasté de ces deux
personnages que rien ne prédestinait à affronter le calvaire, Sahar
Khalifa décrit, sans concession aucune pour son propre camp, la diversité
des réactions face à l'impitoyable rouleau compresseur israélien.
Recréée
à partir du témoignage d'habitantes d'un quartier populaire de Naplouse,
la narration nous met également en présence
de certaines de ces femmes qui supportent héroïquement la
tragédie. L'une d'entre elles, Oumm Souad, rappelle irrésistiblement
à la mémoire du lecteur le souvenir de deux passages du
Captif
amoureux
de Jean Genet:
Davantage
en Palestine qu'ailleurs, les femmes me parurent posséder
une qualité de plus que les hommes. Aussi brave, courageux,
aussi attentif aux autres, tout homme était limité
par ses propres vertus. Aux leurs les femmes [...] ajoutaient à
toutes une dimension qui semblait sous-entendre un rire immense.
(Folio, p.12). |
*
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Afin de
justifier la présence d'un Français, Nidal lui expliqua
que j'avais été hébergé une nuit il
y avait quatorze ans, chez cette femme et son fils. De passage à
Irbid, je voulais la revoir si elle était vivante[...] |
- Si vous
me parlez de Hamza et de sa mère, elle est vivante. et même
vous allez la voir, bien vivante. |
Cela comme
s'il eût dit, admiratif: trop vivante. (Folio, p. 569) |
Le
récit balaie les territoires hérissés de grillages et de check-points,
depuis le village de 'Ayn el-Morjan jusqu'au chaudron de l'université
de Bir Zeit, en passant par la vieille ville de Naplouse, puis Ramallah
et le siège du président Arafat, dont quelques pages nous brossent un
portrait à la fois ambigu et saisissant.
Un livre
bouleversant.
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de
Gamal Ghitany
Editions du Seuil,2007.
Récit traduit
de l'arabe par Khaled Osman (orig. Muqârabat al-Abad, 2000)
La presse en parle
Critique
de Claude Guibal (Libération) lue par Marie Nicolle (audio)
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"Oui,
c'est cela... Deux enfants qui venaient avant moi sont décédés; le premier
s'appelle Khalaf, il est mort avant ma naissance; le second, Kamâl,
a rendu l'âme dans les bras de ma mère à l'entrée de l'impasse Darb
el-Tablâoui, tandis qu'elle revenait de la consultation chez le médecin...
"
Ce retour
sur soi auquel se livre Ghitany accompagne la grave opération du coeur
qu'il a subie aux Etats-Unis, depuis les préparatifs du voyage jusqu'au
retour au Caire. L'imminence de l'opération, à laquelle il n'est
pas sûr de réchapper, le conduit à privilégier l'essentiel, à
se pencher sur ce qui a le plus compté dans sa vie.
Soumis
à un régime alimentaire strict, l'auteur savoure une dernière fois les
mets désormais interdits: éloge du goût, deuil de la gourmandise - en
des pages magnifiques qui retracent les traditions alimentaires millénaires
de son pays - et hymne à une autre éternité, celle de l'Égypte.
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Le
Livre des illuminations

de
Gamal Ghitany
Editions du Seuil,
2005.
Roman présenté, traduit
de l'arabe et annoté par Khaled Osman (orig. Kitâb al-Tajalliyât,
1990).
Ce livre a obtenu le prix Laure-Bataillon 2005 de la meilleure
oeuvre de fiction traduite dans l'année (décerné conjointement à l'auteur
et au traducteur par la Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs
- villes de Nantes et Saint-Nazaire). La traduction a par ailleurs été
récompensée par le prix Amédée-Pichot 2005 (décerné par le Collège
International des Traducteurs Littéraires - ville d'Arles).
Présentation
Extrait
La presse en parle
Avis
de lecteurs
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"Le
Divan est le poste de contrôle avancé à partir duquel est supervisé
notre monde terrestre;c'est là que sont tracées les grandes lignes des
destinées, que se déterminent les orientations essentielles ; tout événement
qui s'est produit s'y trouve enregistré, depuis les grandes catastrophes
naturelles jusqu'aux babillages du nouveau-né..."
De retour d'un voyage hors d'Egypte, le narrateur apprend que son père
est décédé durant son absence ; c'est l'occasion pour lui de se pencher,
lors d'un long périple intérieur, sur ce que fut la vie de ce père modeste
et digne et analyser l’évolution de leurs rapports au fil des années.
Déféré devant le Divan, instance mystique qui régit les destinées du
monde, il reçoit l'autorisation de voyager en illumination, c'est-à-dire
de balayer les lieux et les époques en assistant à diverses manifestations
surnaturelles.
Ecrit
dans une langue à la fois simple et somptueuse, le Livre des Illuminations
a été reconnu comme une tentative réussie de créer une forme romanesque
spécifiquement arabe.
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Les
Récits de l'Institution

de
Gamal Ghitany
Editions du Seuil,
2002. Roman traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Hikâyât al-Muassassa,
1998)
Extrait
La presse en parle
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L'Institution,
sorte d'empire industriel (politique?) bâti par le fondateur au bord
d'un gouffre insondable. C'est un Etat dans l'Etat, avec ses lois et
ses rituels, ses prébendes et ses luttes d'influence, ses rumeurs et
ses complots. Nombreux sont les ambitieux qui rêvent de s'installer
au douzième étage, dans le fauteuil présidentiel laissé vacant après
la mort du fondateur. Cependant, du fond de l'abîme remontent parfois
les fantômes d'un passé lointain, bien décidés à préserver la mémoire
du fondateur et à se venger des usurpateurs qui prétendent lui succéder...
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Pyramides

de
Gamal Ghitany
Editions Sindbad -
Actes Sud, 2000. Textes traduits de l'arabe par Khaled Osman (orig.
Mutun al-Ahrâm, 1994)
Présentation éditeur
La presse en parle
Emission
"1 livre, 1 jour"
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"A celui
qui s'obstine se dévoileront les merveilles".
Dans
un bref ensemble composé de récits courts et denses, tour à tour fulgurants
ou envoûtants, Ghitany explore les énigmes qui, de tous temps, ont entouré
les pyramides, s'interrogeant sur la fascination qu'elles ont exercée
sur les hommes d'origine et de condition variées: un Marocain venu de
son pays pour explorer l'astronomie et qui s'attachera définitivement
aux édifices, une bande de jeunes garçons qui s'est jurée d'explorer
l'intérieur de la Grande pyramide et dont l'expédition changera le destin,
et bien d'autres encore.
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Les
Délires de la ville

de
Gamal Ghitany
Editions Sindbad -
Actes Sud, 1999. Roman traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Chath
al-Madîna, 1991)
Présentation
La presse en parle
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Un intellectuel,
appelé à remplacer un collègue défaillant lors d'un colloque universitaire
organisé par une ville étrangère, se retrouve immergé dans un univers
déchiré par la rivalité séculaire qui oppose l'Université à la Municipalité.
Entre la satire des intellectuels et la réflexion sur la légitimité
à incarner le patrimoine, avec des échappées dans le fantastique.
On retiendra
aussi, en contrepoint de cette ville parabolique, le chant de nostalgie
pour le Caire qui est elle, une ville de chair et de sang, ses cafés,
ses venelles, ses bruits, ses dédales au crépuscule, ses cafés, lieux
de rencontres émouvantes.
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La
mystérieuse Affaire de l'impasse Zaafarâni

de
Gamal Ghitany
Editions Sindbad -
Actes Sud, 1997, repris
en poche Babel en 2008.
Roman traduit de l'arabe
par Khaled Osman (Orig. Waqâ'i harat al-Zaafarâni, 1977)
Présentation
éditeur
La presse en parle
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"Dans
un quartier populaire et coloré du Caire, un mal étrange frappe soudain
tous les hommes dans ce qu'ils ont de plus précieux... leur puissance
sexuelle."
A partir
de ce prétexte, Ghitany se livre à une description à la fois chaleureuse
et féroce d'un quartier miné par les fléaux économiques et sociaux,
règne des rancoeurs et de l'argent-roi. Le style réunit une multitude
de formes narratives: récit clinique des événements, cheminement mental
des personnages, ragots rapportés à leur propos, communiqués de presse,
comptes rendus militaires...
Il vaut
aussi par son extraordinaire galerie de personnages, depuis le cheikh
Ateyya, charlatan difforme qui impose son emprise sur la ruelle, puis
le quartier, puis le monde, jusqu'à Tête-de-Radis, le gnome accumulant
des piécettes dans des bassines, en passant par Takarli le proxénète
improvisé, qui évalue le potentiel de gain recélé par chaque femme croisée
sur son passage.
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Edition poche
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Mahfouz
par Mahfouz
Entretiens
avec Gamal
Ghitany

Editions Sindbad,
1991, mémoires traduits de l'arabe par Khaled Osman (orig. Naguib
Mahfouz yatadhakkar, 1989).
Présentation
éditeur
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Entretiens
avec le grand romancier recueillis par son cadet et ami Gamal Ghitany.
Une leçon de sagesse et de modestie. Où l'on voit que la vocation première
de Mahfouz pour la philosophie a laissé des traces. On retiendra également
le prologue où Mahfouz et Ghitany cheminent ensemble dans les rues du
vieux Caire, s'attardant dans la Gamâleyya où Mahfouz a vu le jour et
repérant les changements survenus...
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Récits
de notre quartier

de
Naguib Mahfouz
Editions Sindbad,
1985,
reédité en poche Babel,
1999.
Roman traduit de l'arabe
par Khaled Osman (orig. Hikâyât hâratina).
Le prix "Biguet" de l'Académie Française
a été décerné en 1988 à Khaled Osman
pour sa traduction de deux livres de Naguib Mahfouz: celui-ci et Le
Voleur et les chiens.
Présentation éditeur
La presse en parle
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Où comment
celui qui est devenu un vieux sage se penche sur son enfance, grâce
à un entrelacement de récits courts et subtils. Mahfouz au sommet de
son talent.
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Edition poche
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Le
Voleur et les chiens

de
Naguib Mahfouz
Editions Sindbad,
1985,
reédité en 1991 en
poche Babel, 1996.
Roman traduit de l'arabe
par Khaled Osman (orig. Al-liçç wal-kilâb, 1961).
Le prix "Biguet" de l'Académie Française
a été décerné en 1988 à Khaled Osman
pour sa traduction de deux livres de Naguib Mahfouz: celui-ci et Récits
de notre quartier.
Présentation éditeur La presse en parle
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Ouvrage inclassable
(polar métaphysique?) qui inaugure une nouvelle période dans l'oeuvre
de Mahfouz. Le héros, Saïd Mahrâne, trahi par tous - sa femme, son ancien
lieutenant, son maître à penser - est victime d'une traque impitoyable
pour avoir seulement songé à la vengeance. Ses seuls soutiens: un cafetier,
une fille des rues, et les maximes ésotériques d'un vieux sage adepte
du soufisme.
Donnez
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Edition poche
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