Le Voleur et les chiens
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A sa sortie de prison, Saïd Mahrane découvre une société changée dans laquelle il n'a plus sa place. Trompé et renié par ceux qu'il aime, déçu et trahi par son maître à penser, Saïd se révolte à travers un parcours mouvementé dans la nuit du Caire où nous le suivons pas à pas, partageant ses souvenirs, ses rêves, ses angoisses, ses espérances, ses rencontres : Nour la prostituée éprise, Tarzan le mastroquet brigand et complice, cheikh Guénidi le sage mystique, Raouf Elouane le renégat arrivé. Le récit, entrecoupé par le monologue intérieur et les flash-back, avance irrésistiblement jusqu'à ce que le piège se referme. Fable sociale ou roman policier métaphysique ? |
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L'opportunisme et l'hypocrisie, l'absence de respect humain que comporte l'ambition tant politique que sociale, et surtout la trahison, qu'elle soit idéologique ou sentimentale, tels sont les comportements que décrit et dénonce son roman, Le Voleur et les chiens. Sobriété et dépouillement y sont les marques de la révolte. Dépouillement des lieux décrits bien plus comme symboles ou métonyrnies de leurs occupants que pour euxmêmes, dépouillement temporel d'une action violente et inutile qui ne dure que quelques jours. NADA TOMICHE, Le Monde diplomatique, 1985. |
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