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Ci-dessous, les romans traduits de
l'arabe par Khaled Osman, affichés sous forme détaillée.
Pour les afficher sous forme de liste, cliquer ici...
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Titre
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Description
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Editions Actes Sud -
Sindbad, octobre 2024
Roman
traduit de l'arabe (Liban) par Khaled Osman (orig. 'Ayn al-Ta'ous,
2023).
La
presse en parle
Les
lecteurs en parlent
Extrait
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Présentation éditeur
Yasmine
a quitté Beyrouth pour le Sud de la France il y a
des années. De nature optimiste, elle est capable
d’enchanter ses jours dans une cité-dortoir du
Var, mais s’inquiète du désœuvrement et des
addictions de Naji, son seul enfant. Le jeune
homme se rêve rappeur et nourrit sa créativité à
grand renfort de drogues. Mère et fils ne savent
plus comment vivre ensemble. Ils reçoivent un jour
des nouvelles inattendues de Rica, le cousin de
Naji, qui a été ballotté entre le Liban, pays de
son père, et le Sénégal, pays de sa mère, avant
d’échouer dans un centre pour réfugiés en
Allemagne. Lorsqu’il vient s’installer chez eux,
c’est comme la promesse d’un nouveau départ : le
partage de souvenirs communs, la possibilité d’un
autre équilibre familial, la solidarité pour
affronter les aléas du quotidien dans un pays
d’accueil guère accueillant. Désabusé, fantasque,
cet improbable trio va tenter de resserrer ses
liens et de trouver du sens à l’existence – par la
musique, l’amour, la beauté.
Ce roman enlevé, vibrant des maux de l’exil et
d’une passion irrépressible pour la vie, à
réinventer sans cesse, livre en filigrane une
description sans concession du racisme qui ronge
notre monde.
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Editions
Stock, 11 janvier 2023
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman et Ola
Mehanna (orig. Maqam
al-Rih,2022).
Ce livre a figuré en 2023 dans la
dernière sélection du Prix
de la littérature arabe décerné par l'Institut
du Monde arabe et la fondation Jean-Luc Lagardère.
La
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Les
lecteurs en parlent
Extrait
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Présentation éditeur
Ali,
un soldat de l’armée syrienne de 19 ans, gît à
quelques pas d’un arbre. Il a une vision, celle
d’un enterrement. S’agit-il du sien ? Tandis qu’il
reprend ses esprits, Ali se souvient : c’étaient
les funérailles de son frère. Il y a un an
peut-être.
Ali comprend alors qu’il a dû être blessé par une
bombe et tente de localiser la douleur,
d’identifier la blessure. Son désir le plus cher
est de s’envoler jusqu’à l’une des branches de
l’arbre. Les arbres ont toujours été son refuge,
sa maison. Ils n’ont pas de secret pour lui.
Là-haut, il serait également à l’abri des animaux
sauvages après le coucher du soleil.
Tout en essayant péniblement de s’en rapprocher,
Ali se remémore différents épisodes de sa vie, de
sa naissance auréolée de mystère à la gardienne
presque centenaire du sanctuaire de son village
qui l’initie à leur foi ancestrale, jusqu’à son
arrivée au poste de contrôle de l’armée où il est
enrôlé de force.
Enfant silencieux et contemplatif, inadapté à
l’école, Ali est d’une rare force et agilité. Sa
sensibilité ainsi que son amour et sa profonde
compréhension de la nature lui confèrent une aura
presque mystique. Son chemin semblait tout tracé,
menant ultimement au sanctuaire et aux arbres qui
l’ont vu naître. Mais la guerre en a décidé
autrement…
Dans La
demeure du vent, Samar Yazbek explore avec
force et poésie la puissance de la nature, et la
vanité des hommes. Elle révèle la richesse de la
foi alaouite et sa relation aux éléments. Au cœur
du roman, un appel universel au retour à la terre
au sens le plus primitif.
Un grand texte sur la beauté et l’âpreté de la
vie.
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Editions
Actes Sud - Sindbad, 2 février 2022
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Kalb baladi mudarrab,
2014).
Ce livre a figuré en 2022 dans la
dernière sélection du Prix
de la littérature arabe décerné par l'Institut
du Monde arabe et la fondation Jean-Luc Lagardère.
La
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Les lecteurs en parlent
Extrait
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Présentation éditeur
Ahmad est un licencié en lettres qui rêve de
devenir un grand écrivain, mais il est contraint
pour gagner sa vie d’écrire de petits récits
pornographiques à l’intention de sites internet
spécialisés. Il fait la connaissance d’une jeune
femme mariée, Nivine, une dévoreuse d’hommes, qui
le mêle à ses torrides aventures sexuelles et qui
se fait au cours de l’une d’elles voler sa voiture
et tout ce qu’elle possède. Autour d’Ahmad et de
Nivine, dans leur perpétuelle fuite, s’agite une
faune de jeunes marginaux dont les histoires
s’entrecroisent dans des scènes à la fois
tragiques et hilarantes.
En peu de pages où fourmillent les propos
sarcastiques et les réparties cinglantes dans la
langue crue des bas-fonds du Caire, ainsi que les
références à des séries télévisées et des films X,
Muhammad Aladdin brosse le portrait d’une partie
de la génération née au début des années 1980.
Désœuvrée, violente, indifférente aux injonctions
civiques, morales ou religieuses, elle comble le
vide de son existence en s’évadant dans un monde
virtuel, au-delà du bien et du mal.
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Editions
Stéphane Marsan, 24 mars 2021.
Roman
traduit de l'arabe (Oman) par Khaled Osman (orig. Sayyeddât
al-Qamar, 2010).
Repris
aux éditions du Livre de poche, juin 2023
Ce livre a remporté en 2021 le Prix de la littérature
arabe décerné par l'Institut du Monde arabe et
la fondation Jean-Luc Lagardère. L'édition anglaise de
ce livre avait obtenu en 2019 le Man Booker International
Prize.
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
Extrait
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Présentation de
l'éditeur:
"Dans le village
d'Awafi, à Oman, vivent trois soeurs, toutes à
marier. Maya, la couturière minutieuse, épouse
Abdallah qui s'éprend d'elle au premier regard. La
sage Asma se marie à Khaled par sens du devoir.
Quant à Khawla, l'insoumise qui lit des romans
d'amour, elle décline les demandes de tous ses
soupirants, espérant le retour de l'homme auquel
elle a été promise depuis son enfance. Mais Nasser
est parti faire ses études à l'étranger, et on a
de bonnes raisons de croire qu'il ne reviendra
pas. Ces trois femmes, leurs ancêtres et leurs
descendants, sont les témoins des mutations qui
transforment en profondeur la société omanaise. Ce
roman en spirale, à la construction sophistiquée,
raconte l'émancipation d'un pays à travers les
amours et les deuils d'une famille.
Premier roman de langue arabe récompensé par le
Prix International Man-Booker [prix partagé entre
Jokha Alharthi et sa traductrice en langue
anglaise Marilyn Booth], "Les Corps Célestes"
révèle une auteure majeure, d'envergure
internationale."
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Editions
Liana Levi, mars 2020.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Ola Mehanna et
Khaled Osman (orig. Bilâd al-Qâ'id,
2019).
La presse en
parle
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Au
pays du Commandeur, nul ne peut ignorer
qui est le maître: son image est partout,
les lieux publics portent son nom, des
livres sont écrits a? sa gloire. Au pays
du Commandeur, tout le monde lui est
redevable, chacun chante ses louanges,
dans sa cuisine ou en public, mais sur les
toits-terrasses des maisons il se raconte
de drôles d’histoires.
Au
pays du Commandeur, on se méfie de
l’aveugle au coin de la rue, de sa
secrétaire, de son voisin, de son
conjoint.
Tiraillé
par des sentiments contradictoires, un
écrivain venu d’un État voisin de
l’Irassybie observe. Quelqu’un
soufflera-t-il un jour sur les braises de
la révolte?
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Editions
Liana Levi, mars 2018
Roman
traduit de l'arabe (Yémen) par Ola Mehanna et Khaled
Osman (orig. Al-machâ'a, 2017)

Repris
aux éditions Le Livre de Poche, mars 2022
Ce livre a été retenu parmi les sept
romans étrangers finalistes du Prix Femina 2018.
La presse en parle
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Rima aime les
livres, surtout Le Petit Prince et Alice au pays
des merveilles, le dessin et… marcher. La jeune
fille, qui ne parle pas, souffre d’une étrange
maladie: ses jambes fonctionnent indépendamment de
sa volonté, dès qu’elle se met à marcher elle ne
peut plus s’arrêter.
Un jour d’août 2013, alors qu’elle traverse Damas
en bus, un soldat ouvre le feu à un check-point.
Sa mère succombe sous les balles et Rima, blessée,
est emmenée dans un hôpital pénitencier avant que
son frère ne la conduise dans la zone assiégée de
la Ghouta. Et c’est là, dans cet enfer sur terre,
que Rima écrit son histoire.
À travers la déambulation vive et poétique de
cette adolescente singulière dans l’horreur de la
guerre, Samar Yazbek continue son combat pour
exposer aux yeux du monde la souffrance du peuple
syrien.
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Editions
Actes Sud, septembre 2017.
Roman
traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Nissâ'
al-Karantina, 2014).
Ce livre a
figuré dans la sélection
2018 du Prix de la
littérature arabe créé par l'Institut du monde
arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère.
La presse en parle
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Saga familiale sur
trois générations dans une Alexandrie parallèle et
secrète, Les Femmes de Karantina offre une galerie
de personnages truculents tous plus en délicatesse
avec la loi les uns que les autres. Traitement
iconoclaste des mythes, maniement audacieux de la
langue, humour féroce, Nael Al-Toukhy dynamite la
tradition et la légende avec une énergie
contagieuse.
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Editions Liana
Levi, mars 2015.
Roman traduit de
l'arabe (Yémen) par Khaled Osman, en collaboration
avec Ola Mehanna (orig. Horma, 2013).
Ce livre a
obtenu en septembre 2015 une mention spéciale décernée par le jury du
Prix de la littérature
arabe créé par l'Institut du monde arabe et la
Fondation Jean-Luc Lagardère.
La presse en parle
Les lecteurs en
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À quoi bon ce corps? se lamente
l’héroïne de ce roman, en égrenant ses
souvenirs. Élevée dans une famille yéménite
traditionnelle, elle a grandi sous le joug des
préceptes et des interdits. Soumission ou
transgression, elle n’a pas d’autre choix.
Loula, sa sœur aînée, qui se sert de ses charmes
pour vivre, a choisi la rébellion et l’initie,
en cachette, à la sexualité. Quant à son frère,
il délaisse Marx pour Dieu et l’entraîne dans le
djihad, jusqu’en Afghanistan. Entre religion et
frustration, elle suivra son inexorable
destin...
Un portrait brûlant, dérangeant, d’une femme
brisée par une société hypocrite..
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Editions Albin
Michel, janvier 2014.
Roman traduit de
l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. 'Azâzîl,
2010)
L'édition
originale de ce livre avait obtenu en 2009 le Prix International de la
Fiction Arabe ("Arabic Booker").
La presse en parle
Les lecteurs en
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Quel est ce mystérieux manuscrit
découvert par des archéologues dans un coffret
en bois, perdu au milieu des ruines, non loin
d’Alep? Quelles terribles vérités
contenait-il pour avoir été ainsi abandonné à la
garde des siècles? Traduit de l’araméen, il
apparaît comme l’autobiographie d’un
moine-médecin venu de Haute-Égypte dans la
première moitié du Vème siècle: Hiba.
En arrivant à Alexandrie, Hiba croyait que
cette seconde Rome lui livrerait les lumières de
la foi chrétienne et des sciences grecques.
Mais, à l’heure où triomphe le
christianisme jadis
persécuté, il assiste aux ravages du fanatisme
religieux. Du lynchage de la philosophe
platonicienne Hypatie à la destruction des
trésors culturels païens, des complots contre
les «hérétiques» à la mainmise de l’Empire sur
l’Église, Azazel, le démon de la haine et de la
division semble s’être emparé du monde. Et de
l’âme d’Hiba, assailli par le doute depuis
qu’il a rencontré la belle païenne Octavie...
Sur fond de conflits théologiques et de luttes
fratricides, le roman de l’Égyptien Youssef
Ziedan, Grand Prix international du roman arabe,
mêle mystique, violence et sensualité dans une
fresque vertigineuse des premiers temps de la
Chrétienté.
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de
Raja Alem
Editions
Stock ("La Cosmopolite Noire"), octobre
2012.
Réédition en poche
(Points), janvier 2014.
Roman
traduit de l'arabe (Arabie Saoudite) par
Khaled Osman, en collaboration avec Ola
Mehanna (orig. Tawq al-Hamâm, 2010)
Ce livre a
obtenu en octobre 2013 le Prix spécial du
jury du Prix Violeta Negra, remis à
l'occasion du festival Polars du Sud à Toulouse.
L'édition originale de ce livre avait obtenu en
2009 le Prix
International de la Fiction Arabe ("Arabic
Booker").
La presse en
parle
Les lecteurs en
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Les libraires et bibliothécaires en
parlent
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Une femme est retrouvée nue,
assassinée, le visage défoncé, dans un
passage de La Mekke. Cette affaire émeut
profondément les habitants de ce
quartier et vient réveiller de lourds
secrets de famille, d'amours interdites,
mais aussi de malversations financières,
au sein d'une ville dont l'architecture
et le patrimoine religieux excitent la
convoitise des sociétés immobilières.
L'inspecteur Nasser est chargé
de l'enquête, ce qui rompt pour un temps
sa routine et sa solitude.
Afin d'identifier la victime, il plonge
dans les existences tourmentées de deux
femmes portées disparues, 'Aicha et
'Azza. Institutrice répudiée par son
mari, 'Aicha entretenait en effet une
correspondance amoureuse avec un
kinésithérapeute allemand, dont
l'inspecteur se délecte. En même temps,
il parcourt le journal intime de
Youssef, jeune historien amoureux de
l'architecture de La Mekke tout autant
que de 'Azza, jeune femme déterminée à
ne laisser aucun sentiment
l'asservir.
Mais Nasser va croiser des
fantômes plus inquiétants. La corruption
règne dans cette ville tiraillée entre
ses traditions ancestrales et l'élan
brutal vers la modernité. La Mekke
semble se confier au lecteur, en
révélant les enjeux complexes dont elle
fait l'objet. Et très vite, on comprend
que c'est le coeur sacré de cette ville,
la Kaaba, qu'il faut sauver.
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Edition brochée 
Edition de poche
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Editions Robert
Laffont, septembre 2012.
Roman traduit de
l'arabe (Syrie) par Ola Mehanna et Khaled Osman
(orig. Al-çamt wal-çakhb, 2004)
La presse en parle
Les lecteurs en
parlent
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"Je vous en supplie, trouvez-moi un nom
approprié à ce que nous sommes en train de
vivre?
- Un nom approprié? C'est tout ce que
vous attendez de moi? Surréaliste. C'est ça, le
mot qui convient."
Une journée dans la vie de Fathi Chin, écrivain
célèbre interdit de publication par le Chef
suprême de son pays (un pays qui pourrait
être... la Syrie). Ce jour-là, on célèbre les
vingt ans de pouvoir du despote: sous un soleil
de feu, des milliers de personnes défilent en
hurlant des slogans, des haut-parleurs braillent
en boucle les discours du dictateur et les
miliciens, hors d'eux, s'acharnent sur la foule.
Emporté par le mouvement, harcelé par la milice,
assourdi par le tintamarre, Fathi est balloté
d'un lieu à un autre dans un maelström de plus
en plus extravagant.
Il ne reste donc à Fathi qu'un seul
havre ou se mettre hors d'atteinte du pouvoir :
l'appartement de Lama, sa maîtresse, ou règne un
calme d'une autre époque. Là, dans le bonheur de
l'amour et dans l'exultation des corps, Fathi
croit trouver les éléments qui forgent la
liberté. Mais comment savoir si, à l'instar du
reste, ce dernier refuge n'est pas une illusion?
Comment être sûr qu'il ne s'agit pas d'un rêve
éveillé qui, à tout moment, peut basculer dans
la cauchemar?
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Editions Actes
Sud, paru en mai 2012.
Roman traduit de
l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Khawr
al-gammâl, 2009)
La presse en parle
Les lecteurs en parlent
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Mourant de soif, une caravane bédouine
erre dans le désert : son guide, le sage de la
tribu, a confié à son fils la garde du chameau
"porteur d'eau", mais celui-ci, profitant d'un
moment d'inattention du garçon, disparaît dans
la nature. Quelques jours plus tard, comme par
miracle, la caravane se retrouve dans un ravin à
la végétation luxuriante où elle s'approvisionne
en eau avant de poursuivre son chemin.
Cependant, pour le punir, ou peut-être pour lui
permettre de se racheter, le cheikh oblige son
fils à rester sur place en compagnie d'une
chamelle blessée... Ainsi commence, telle que la
rapportent les anciens, la légende du chamelier
: son mariage avec la fille du berger enlevé par
les djinns, l'aménagement par ses soins du ravin
et, surtout, son engagement de bon voisinage
avec le peuple des serpents.
Le réalisme fantastique d'Aboukhnegar se situe
au croisement de trois traditions : la
mythologie de l'Egypte ancienne, les légendes
bibliques et leurs prolongements coraniques,
l'étrange et le merveilleux
araho-musulmans.
Aussi ce roman peut-il se lire à la
fois comme un conte populaire et comme une fable
philosophique sur le péché originel, la chute et
l'impossible rédemption.
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Editions Liana
Levi, octobre 2011.
Roman traduit de
l'arabe (Yémen) par Ola Mehanna et Khaled Osman
(orig. Al-Yahoudi al-hâli, 2009)
La presse en parle
Les lecteurs en
parlent
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Ce roman raconte la passion enflammée
d'une Musulmane et d'un Juif dans le Yémen du
dix-septième siècle, pris dans la tourmente des
événements religieux et politiques..
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Edition de poche 
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Editions du Seuil,
mars 2011.
Roman traduit de
l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Khulsat
al-karâ, 1996, & Rachahât al-Hamrâ',
2003)
La presse en parle
La radio en parle: émission "Littérature
sans frontières" avec Gamal Ghitany (audio partie
1)
(audio partie 2)
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"Elle
était là, exactement comme je l’avais
découverte au cœur de la canicule de
Haute-Égypte, dans la même robe pourpre
qui, d’une certaine manière, s’accordait
avec sa peau rosée. (...) J’ai senti
monter en moi une musique envoûtante,
passage d’un muwachah arabo-andalou auquel
se mêlait la mélodie d’un bachraf turc, le tout
agrémenté du souffle d’un ney des vallées
profondes. Je tremblais de tout mon corps,
conscient d’être à la lisière d’une
contrée nouvelle, d’un tournant imprévu du
chemin, d’une route que je n’avais jamais
empruntée auparavant. C’était une
sensation extrême, mêlant le paroxysme de
l’émotion à la menace de
l’anéantissement."
Cet ouvrage rassemble le premier et le
troisième volume de la série des Carnets, dont
le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième
volume sous le titre Les Poussières de
l'effacement. Si le premier des deux
carnets s'apparente plutôt à une exploration
géographique de la sensualité féminine (qui, à
partir du vieux Caire, nous emmène de
l'Andalousie à la Russie, en passant par l'Asie
centrale et le Maroc), le second dérive du
souvenir obsédant de Hamra (femme singulière
rencontrée dans son enfance qui l'a marqué au
point que nombre des femmes croisées dans la
suite de son parcours amoureux lui apparaîtront
comme de simples répliques de ce séisme
premier). Malgré leur approche différente, les
deux carnets sont unis par un même souffle et
écrits dans le style unique qui fait toute la
force de l'oeuvre de Ghitany: juxtaposition de
récits courts et denses ciselés dans une langue
riche et méditative..
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Editions Actes
Sud, février 2010.
Roman traduit de
l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. An
takoun 'Abbas el-'Abd, 2005)
La presse en parle
Une étude parle de la traduction
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Vendeur à l’Amerco Video Club –
autrement dit “esclave électronique asservi à
l'empire de Bill Gates” – le narrateur
appartient à cette génération parvenue à l’âge
adulte au moment où son pays n'a plus d'idéal
politique. Après avoir grandi sous la férule
d’un oncle psychanalyste, il mène dans la
métropole cairote une existence tourmentée,
jusqu'au jour où il fait la rencontre de ‘Abbas
el-‘Abd, un nihiliste convaincu.
Celui-ci lui livre sa vision de la vie
à travers de percutants aphorismes et, sous
prétexte de le sortir de son isolement social,
lui transfère généreusement ses conquêtes
féminines. Il l'incite ainsi à rencontrer
simultanément deux d’entre elles à deux étages
différents du même établissement. Si toutes deux
se prénomment Hind, l’une est une jeune fille
plutôt embourgeoisée quand l’autre est réduite
par une société machiste à la condition de
“serpillière”... Toutes les cartes sont
brouillées et, dans cette Egypte chaotique vouée
aux dieux du commerce, la schizophrénie vient se
nicher où on ne l’ |