Sahar Khalifa en quelques mots
Sahar
Khalifa est née en 1942 à Naplouse. Après avoir enseigné à l'université
de Birzeit, en Palestine occupée, elle suit des études en littérature
anglo-saxonne aux États-Unis, à l'université d'Iowa, puis revient en
Palestine en 1988, où elle fonde le Centre des études féminines qu'elle
dirige depuis. Ses romans, au travers desquels elle plaide en faveur
des femmes, disent tous sa conviction que leur lutte pour la liberté ne
peut s'inscrire que dans le cadre politique de la libération du peuple
palestinien. Elle est considérée comme la première auteure et
romancière palestinienne. Son oeuvre comporte plusieurs romans traduits
dans différentes langues, y compris l'hébreu, ainsi que des essais.
Actualité
- Novembre
2008: présence annoncée de Sahar Khalifa à la Fête du Livre de Toulon
pour la remise du Prix des Lecteurs du Var (hélas annulée en dernière
minute par l'auteure pour raison personnelle).
Eléments
biographiques
- Sahar
Khalifa est née à Naplouse (Palestine) en 1942.
- Mariée
très tôt, elle divorce après treize ans de mariage. Elle se consacre
alors à son écriture et à ses études.
- De 1980
à 1987, elle s'installe aux Etats-Unis, où elle consacre tous ses
efforts à la préparation d'une thèse sur la littérature féminine noire.
Elle obtient un doctorat de l'Université de l'Iowa en 1987.
- Après
son retour, elle fonde en 1988 le Centre d'études féminines à Naplouse
qui sera relayé, une année après, par deux autres centres, l'un à Gaza,
l'autre à Amman. En parallèle, elle suit de près la douleur du peuple
palestinien par son écriture romanesque.
- Elle
publie Chronique du figuier barbare(1970) - auquel elle donnera
une suite intitulée La foi des tournesols - et surtout L'Héritage,
qui fait d'elle une écrivaine incontournable. Avec Un printemps
très chaud, son dernier roman, Sahar Khalifa "s'installe
définitivement dans cette lignée d'écrivains ayant choisi d'écrire et
de dire leur rage face aux injustices, celle des leurs qui n'ont pas su
concrétiser le rêve palestinien, mais aussi celle de l'occupant,
barbare et injuste". (d'après Waciny Laredj, el Watan)
- Sahar
Khalifa a obtenu de nombreuses distinctions en Europe et au
Proche-Orient: le prix Alberto Moravia de fiction étrangère en 1996, le
prix Qasim Amin de littérature féminine en 1999 et, plus récemment, la
Médaille de littérature Naguib Mahfouz, qui lui a été décernée en 2006
pour Une image, une icône et un ancien Testament.
Prix
et récompenses en France
- Un
printemps très chaud a remporté le Prix des Lecteurs du Var 2008
(décerné à un roman français ou étranger traitant de la Méditerranée)
après avoir été plébiscité par les lecteurs, qui lui ont accordé 70% de
leurs suffrages sur plus de cinq cents votes exprimés.
...Bibliographie
complète
Titre
original
|
Equivalent
français
|
1ère
ed.
|
Type
|
Editeur
|
Romans, récits et
recueils de nouvelles
|
Al-Subbâr
|
Chronique du figuier
barbare
|
1976
|
Roman
|
|
'Abbâd al-Chams
|
La foi des tournesols
|
1980
|
Roman
|
|
Bâb al-Sâha
|
L'impasse de Bab Essaha
|
1990
|
Roman
|
|
Al-mirâth |
L'héritage |
1997
|
Roman
|
|
Sûra wa
Aykûna wa 'Ahdun Qadim |
Une image,
une icône et un ancien Testament |
2002
|
Roman
|
Beyrouth
|
Rabî'
hâr |
Un printemps très chaud |
2004
|
Roman
|
Le Caire
|
Açl wa
façl |
Tenants et
aboutissants |
2008
|
Roman
|
Dar al-Adab - Beyrouth
|
Autres
|
Nissâ'
al-dhill |
Les femmes de
l'ombre |
? |
|
|
Mudhakkirât
imra'a ghayr wâqi'iyya |
Journal d'une
femme irréaliste |
1992
|
Récit
|
Dar al-Adab - Beyrouth
|
Lam
na'ud jawâri lakum |
Nous ne
sommes plus vos maîtresses esclaves |
2006
|
Récit
|
Dar al-Adab - Beyrouth
|
|