Rond de serviette

Dites, les écrivain(e)s qui ont leur rond de serviette dans les grands médias, arrêtez s’il vous plaît avec vos journaux de confinement, on n’en peut plus de vos récits pleins de « Nous avons dû donner congé à la bonne », ou « Il a fallu faire un choix déchirant entre la gentilhommière dans l’Oise et la maison de vacances en Corse », ou « Pour distraire mes ados, je cuisine un filet de boeuf aux pleurotes (avec la crise, pas moyen de trouver de morilles!) » ou encore « Je pense très fort à Gallimard et à Grasset, se relèveront-ils seulement pour pouvoir publier mon prochain livre? ».
Et de toute façon, les aphorismes pontifiants n’ont jamais fait une oeuvre.

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