Le 16 décembre dernier, l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris accueillait neuf poétesses de Gaza…
Si le monde n’avait pas été ce qu’il est, nous aurions eu la chance de les voir en chair et en os, de les entendre nous déclamer elles-mêmes leurs magnifiques poèmes.
Mais si elles n’étaient hélas pas présentes sur la scène, leurs mots étaient là et bien là, grâce à la Bibliothèque de l’IMA qui avait prévu cette session exceptionnelle dans le cadre de ses « Samedis de la poésie ». À travers ces séances organisées le dernier samedi de chaque mois jusqu’à juin 2024, et animées par Farouk Mardam-Bey (directeur de la collection Actes Sud/Sindbad), la Bibliothèque entend montrer la place très particulière que la poésie occupe au sein de cette aire géographique (n’oublions pas que les récitals de poésie sont capables jusqu’à maintenant d’y remplir des salles entières), et souligner « aussi bien l’originalité que l’universalité de cette précieuse poésie arabe. »
Au regard de l’actualité que nous traversons, cette session « Poèmes pour Gaza » revêtait une importance unique, comme une « preuve de vie » arrachée aux décombres, à un moment où l’entreprise de destruction en cours […]
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la suite était à lire dans le magazine « L’Orient Littéraire » du 4 janvier 2024.
© Khaled Osman, janvier 2024