Lu dans dans « Le Monde des Livres » daté d’aujourd’hui (novembre 2018), un article passionnant de Macha Séry sur la surproduction littéraire (extraits):
« Moyennant quoi les riches (Amélie Nothomb, Marc Lévy, Guillaume Musso, etc.) s’enrichissent davantage, tandis que les auteurs à modeste tirage, qui ont pu obtenir d’honorables succès en des temps plus favorables, se paupérisent ou sont écartés de leur maison d’édition. »
Ou encore:
« Selon un calcul réalisé par les « Décodeurs » du Monde à l’automne 2014 (au cours duquel étaient parus 607 romans), il faudrait environ 40 ans, à raison de 15 livres par an – la moyenne des Français – pour dévorer toutes les nouveautés d’une rentrée littéraire. »