Dans la série: il y a des jours comme ça où on ne regrette pas de s’être lancé dans l’écriture…
Mina, le fils de nos amis – Égyptiens vivant en France -, a posté sur FB une photo de lui avec un groupe d’ami(e)s bavardant sur le jardin-terrasse d’une maison d’Alexandrie.
Sur la table basse, à côté des bouteilles d’eau et des verres, est posé un livre dont on aperçoit la couverture (mais – c’est important pour la suite- le titre n’est pas lisible).
Commentant la photo, une certaine Sara – une amie de Mina qui n’était pas présente à ce joyeux rassemblement – intervient alors, et s’ensuit la conversation suivante:
Sara: Le Caire à corps perdu?
Mina: Attends, d’où tu connais ce livre? [les parents de Mina avaient lu le roman à sa parution, mais lui-même ne l’a lu que dernièrement et, depuis, le trimbale partout où il va].
Sara: Tous les amoureux de l’Égypte connaissent ce livre, voyons! [je vous jure qu’elle a vraiment écrit ça].
Mina: Tu entends ça, Khaled? [écrit-il en me taguant dans son commentaire]. Ça c’est la classe.
Moi: Énorme! Je crois que si j’avais voulu inventer une discussion imaginaire à la gloire de mon roman, celle-là je n’aurais pas osé la faire! Merci Mina (et merci Sara!)
Copyright Khaled Osman (octobre 2015)