Entendue dans la « Matinale » de France-Inter, qui recevait Marine Le Pen, la réponse de cette dernière à la question d’un auditeur qui, bizarrement, souhaitait savoir « ce que Mme Le Pen pense de la réforme des rythmes scolaires » (c’est un peu comme si vous aviez Copé ou Valls sur le plateau et que vous ne trouviez rien de mieux à leur demander que leurs goûts musicaux):
« Eh bien, je pense que cette réforme est absurde. On augmente le nombre d’heures, non pas pour accroître la transmission du savoir, mais pour que les élèves se livrent à des activités comme la peinture sur soie, le macramé ou que sais-je encore… »
Bon, la peinture sur soie est sans conteste une activité éminemment subversive que les Chinois ont exportée chez nous pour développer chez nos enfants une propension à la contemplation tout à fait incompatible avec le monde du travail, l’idée étant de tuer chez eux toute velléité productive. Mais le macramé?
Franchement, une activité aussi utilitaire, qui peut servir à fabriquer des rideaux! Je ne voyais pas où était le mal… du moins jusqu’à ce que je consulte Wikipedia: « Le macramé aurait commencé avec les tisserands arabes (aïe) du XIIIe siècle. Son appellation viendrait, après un passage par le turc (aïe), d’un mot arabe (aïe) signifiant « voile (aïe aïe aïe) brodé ». »
Copyright Khaled Osman (octobre 2013)