Lapidation

Lu dans Libération, l’entretien avec l’écrivain Richard Millet publié sous le titre « J’envisage de quitter cette France que j’aime ». Après avoir écarté l’hypothèse fiscale (écrivain, ça rapporte, mais pas à ce point-là), j’ai pensé qu’il était revenu à la raison et avait décidé que finalement, il ne supportait pas le score réalisé par le FN, ou encore l’idée qu’on puisse cueillir une collégienne en pleine sortie scolaire pour la renvoyer dans son pays…
Que nenni! Si Richard Millet, qui avait déjà estimé qu’il était victime d’une curée médiatique après son immonde « Eloge littéraire d’Anders Breivik », veut nous quitter, c’est parce qu’en France, on peut vraiment plus rien dire sans être traité de raciste. (il ne le dit pas en ces termes, mais ça revient à ça…)
Lorsque Christophe Barbier (le patron de la rédaction de l’Express qui officie également comme comique en écharpe rouge à la télé) avait déploré cette « lapidation » et lui avait offert de se défendre dans les pages de l’Express, Millet avait déclaré:
« Je voudrais néanmoins rappeler qu’une grande partie de ma réflexion vise à comprendre la concomitance du déclin de la littérature et la modification en profondeur de la population de la France et de l’Europe tout entière par une immigration extra-européenne massive et continue, avec pour éléments intimidants les bras armés du salafisme et du politiquement correct au sein d’un capitalisme mondialisé, c’est-à-dire le risque d’une destruction de l’Europe de culture humaniste, ou chrétienne, au nom même de l' »humanisme » dans sa version « multiculturelle ». »

C’est vrai, Richard, en France, on peut vraiment plus rien dire, mais on peut encore écrire dans l’Express des textes assez répugnants…

Copyright Khaled Osman (octobre 2013)

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