Lu dans le Nouvel Obs, sous la plume d’Eric Aeschimann, qui apparemment ne recule devant rien pour justifier le gros coup de son journal (pas moins de 8 pages, soit à peu près 4 fois ce à quoi ont droit chaque semaine tous les auteurs réunis) avec « Belle et bête », le récit de Marcela Iacub sur sa liaison avec DSK.
Parlant de « très grand livre » et de « stupéfiante puissance littéraire » (ce qui, franchement, ne saute pas aux yeux à la lecture des bonnes feuilles – mais peut-être le Nouvel Obs a-t-il choisi pour celles-ci les passages les plus faibles), Aeschimann déclare sans vergogne:
« En montrant qu’il y a en DSK, et en somme en nous tous, une part de cochon, Marcela Iacub s’inscrit dans une tradition littéraire de métaphore animalière qui va de Kafka, avec « La métamorphose », à « Truismes » de Marie Darrieussecq, auquel on ne peut pas ne pas penser quand on lit ce livre. »
Pauvre Kafka: depuis sa tombe, il doit être tout impressionné d’être convoqué aux côtés de tels géants de la littérature…
Copyright Khaled Osman (février 2013)