On parle beaucoup des menaces potentielles que l’édition numérique représente pour les droits des auteurs, mais beaucoup moins du préjudice bien réel que leur cause le marché de l’occasion.
Tout le monde a l’air de trouver parfaitement normal que les livres circulent et soient revendus trois ou quatre fois sans que l’auteur touche un centime.
Bien sûr, dans certains cas, les vendeurs sont sans doute des types désargentés qui tirent un peu d’argent des livres qu’ils ont achetés neufs. Ceux-là, personne n’a vraiment envie de les em…bêter.
Mais quand un vendeur se targue d’avoir 12.500 avis positifs sur les ventes qu’il a effectuées dans l’année, on n’est plus tout à fait dans le cas de figure sympathique du petit gars épris de lecture qui se donne les moyens de continuer à s’adonner à sa passion.
Là, il s’agit ni plus ni moins d’un faux libraire qui s’enrichit aux dépens de toute la chaîne du livre: auteurs, traducteurs, éditeurs, libraires (les vrais)… et j’en passe.
Voilà. En ces temps de traque de la fraude 😉 il fallait le dire!
Copyright Khaled Osman (avril 2013)