« Quand il m’a demandé des nouvelles de Selma, je ne lui ai pas dit que nous avions divorcé. Alors, il a rappelé nos aventures d’autrefois: je les avais toutes oubliées.[…] Puis il a parlé des anciens copains, ce qu’ils étaient devenus, ce qu’ils faisaient. Il avait rencontré la mère de Cevket et d’Orhan, qui devaient arriver, dit-il, la semaine prochaine. Chevket s’est marié, Orhan écrit un roman. »
Ou quand l’auteur décide soudain, au bout de quatre cents pages de son roman, qu’il sera le copain d’enfance de son narrateur…
(extrait de « La Maison du Silence », d’Orhan Pamuk, traduit du turc par Munevver Andac, Folio)